Flux lumineux Φ
Unité : Lumen [lm]
Le flux lumineux correspond à l’énergie lumineuse rayonnée dans un angle solide, par une source ponctuelle située à son sommet et d’intensité constante dans toutes les directions de l’angle solide.
Le flux lumineux correspond à l’énergie lumineuse rayonnée dans un angle solide, par une source ponctuelle située à son sommet et d’intensité constante dans toutes les directions de l’angle solide.
L’éclairement artificiel nécessite une source alimentée par une énergie électrique. On traduit l’efficacité lumineuse d’une source par le quotient du flux lumineux global qu’elle émet en tous ses points par la puissance qu’elle absorbe. Plus élevée en est la valeur, meilleur en est le rendement. Par exemple : l’ampoule à incandescence fournit environ 14 lm/W, l’ampoule halogène en 12 V fournit environ 26 lm/W et le tube fluorescent environ 82 lm/W.
Une source lumineuse émet son rayonnement dans diverses directions avec une puissance variable. L’intensité lumineuse d’une source mesure le flux lumineux rayonné dans une direction donnée, à l’intérieur du spectre visible. La courbe photométrique est obtenue en reliant les points aux extrémités de l’intensité lumineuse dans les différentes directions. Elle présente le type de répartition du flux lumineux : direct, indirect ou une combinaison des deux.
La luminance d’une source non ponctuelle, dans une direction déterminée, est le quotient de son intensité dans cette direction par sa surface apparente. Elle est la seule grandeur photométrique visible qui décrit les relations d’éclairage dans un local mieux que les valeurs de l’intensité lumineuse en lux. Toutefois, l’intensité lumineuse peut être calculée et mesurée plus facilement.
L’éclairement d’un objet correspond à l’ensemble des flux lumineux qu’il intercepte, rapporté à la surface réelle éclairée. Son unité est le lux (lx) I est égal à 1 lm/m². Un nom particulier lui a été donné pour différencier l’éclairement (lm/W) de l’exitance (lm/m²).
E = Φ ÷ A
Φ = Flux en lumen (lm)
A = Surface [m²]
L’éclairement moyen initial à maintenir est défini par les recommandations de l’A.F.E. et les publications 29.2 de la CEI en harmonie avec les projets de norme européenne.
C’est la teinte qui caractérise la couleur apparente de la lumière émise par une source. Le niveau d’éclairement influence la perception de la température de couleur. Il existe trois groupes principaux: températures chaudes (ww), valeurs en dessous de 3300 K, neutres (nw), entre 3300 et 5000 K, et la température de la lumière du jour (tw), valeurs supérieures à 5000 K. La température de couleur de la lumière utilisée doit être choisie en fonction de la température de couleur de la lumière sous laquelle les objets observés ou encore, selon l’ambiance à créer. Ainsi, nous choisissens souvent des sources halogènes et incandescentes pour l’éclairage des zones d’habitation (ambiance chaude) et des sources neutres par lampes fluorescentes pour les lieux de travail.
La température de couleur ne fournit aucune indication sur l’intensité lumineuse. Les luminaires en 4000 K produisent une lumière apparaissant souvent plus claire pour l’oeil humain. Dans les sanitaires et pièces blanches (par exemple salles de bain, laboratoires etc.), les luminaires en 4000 K sont souvent utilisés pour donner aux surfaces une impression de pureté.
Pour certains lieux et types d’utilisation, les couleurs des objets éclairés par la lumière artificielle doivent être aussi proche de la réalité que possible (comme s’ils étaient éclairés par la lumière naturelle). L’indice de rendu des couleurs, exprimé en Ra, mesure la qualité de la lumière artificielle par rapport à la lumière naturelle. La valeur maximale de Ra est 100. Une source lumineuse avec un indice Ra = 100 permet d’obtenir le rendu des couleurs le plus naturel possible. Plus la valeur de Ra est faible, plus les couleurs de l’objet éclairé sont dénaturées.